EDUARDO MENDOZA
Cependant, parmi les personnages humains de cette galerie de portraits, seulement deux semblent poser pour un portrait. L'un est un jeune homme, les bras croisés sur un numéro qui l'identifie comme participant à un événement sportif, probablement une course populaire.
ANTONIO MUÑOZ MOLINA

Ce n'est que plusieurs heures par jour dans son atelier que Miguel Macaya peint des hommes égocentriques qui semblent parfois sortir de leur propre égocentrisme pour détourner le regard, avec un regard de suspicion ou de peur contenue, comme s'ils venaient de découvrir que quelqu'un les observe et qu'ils tentent de rester calmes ou d'éviter le danger en prétendant ne pas avoir remarqué la présence de l'intrus.
ADOLFO GARCÍA ORTEGA
Il y a un endroit où tout se passe, dans la peinture de Miguel Macaya. Un endroit où nous regardons tous et d'où nous sommes regardés. Un lieu où les hommes posent, où les chiens posent, où les hommes et les chiens se soumettent au fait immobile d'être représentés par cette mise en scène de la mémoire soudaine que nous appelons peinture. Et c'est ça, la pose.
ENRIQUE LYNCH
Il y a, depuis Goya, un tableau fait d'obscurité. En d'autres termes, la peinture de la lumière qui se réfère à la nuit, car il y a - depuis Francis Bacon - une forme peinte qui est appliquée pour représenter ce qui n'a pas de forme. Continuer la lecture
MARIA DE LA PAU JANER
MIGUEL MACAYA OU LES PORTRAITS DE LA DÉFAITE
Les peintures de Miguel Macaya sont une explosion d'ombres et un jeu de lumière. L'ombre se multiplie et s'installe dans les profils des corps, en mettant en valeur leurs formes et en accentuant leurs volumes.
MARIE-CLAIRE UBERQOI
MIGUEL MACAYA OU LE MYSTÈRE DES OMBRES
Le monde de Miguel Macaya n'est pas ce qu'il paraît. Bien que ses œuvres soient caractérisées par des thèmes classiques et facilement identifiables, ses peintures vont bien au-delà des figures qu'il représente.
PABLO LLORCA
Il est évident, et cela a été dit à maintes reprises, quelle est la filiation spirituelle des peintures de Miguel Macaya. Les ténèbres baroques, bien sûr, mais aussi Rembrandt, dont on se souvient avant l'image d'un bovin de profil.